L'école minimise la brutale agression subie par un garçon de 10 ans de la part d'un de ses camarades voyou, mais plus tard l'hôpital lui diagnostique une hémorragie cérébrale

Oct 04, 2018 by apost team

Même si de nombreuses écoles appliquent une politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, plusieurs jeunes continuent quand même de se comporter comme des brutes à l'égard de leurs camarades. Certaines personnes considèrent ces brimades simplement comme des enfantillages, mais quiconque en a été victime connait quels véritables dommages émotionnels et mentaux cela peut causer. Dans certains cas, les agresseurs peuvent également causer des dommages physiques à long terme.

Holly Lazzaro, comme n'importe quelle maman, souhaite que son fils soit heureux et ait une belle vie.

Malheureusement, son fils Kaiden âgé de 10 ans, est fréquemment la cible de brimades de la part d'autres camarades. Il est élève à l'école Horizons Elementary School, à Appleton, dans le Wisconsin (États-Unis). Il est en cinquième année primaire maintenant, mais le harcèlement a commencé quand il était en quatrième année.

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Le harcèlement n'a pas de fin

Ces agressions aurait pu durer éternellement, mais un dramatique incident a tout changé. Le 6 décembre 2017, Kaiden était à l'école, en récréation. Alors qu’il jouait à l’extérieur, un camarade violent lui a bloqué la tête par une prise.

L'agresseur a ensuite jeté Kaiden à terre. Lorsque Kaiden s'est relevé, il était blessé à la tête et il saignait légèrement.

Son professeur a estimé que la blessure n'était que superficielle et il l'a renvoyé en salle de classe. Personne n’avait la moindre idée du choc qu'avait subi son cerveau.

Seulement trois heures plus tard, l’école à appelé Holly pour lui parler de l'agression subie par son fils, et sa blessure à la tête . On lui a raconté ce qui s'était passé et on lui a dit que son fils allait bien.

Puisque d'après l'école tout allait bien, et la blessure n'était que superficielle, Holly a attendu jusqu'à la fin des cours pour venir chercher son fils. Mais dès qu'elle l'a vu, elle a compris qu'il avait besoin d'un médecin.

Kaiden avait demandé de l'aide

Parfois, vous pouvez excuser les dirigeants ou le personnel scolaire pour un choix peu judicieux qu'ils ont fait. Il y a tellement d'élèves, et de situations à gérer, que parfois ils peuvent ne plus savoir où donner de la tête, et prendre de mauvaises décisions.

Toutefois, dans ce cas-ci, l'école aurait dû se rendre compte que quelque chose n'allait pas, où au moins avertir la mère plus tôt de l'incident. D'ailleurs, avant même que l'école n'appelle Holly, Kaiden avait déjà dit qu'il ne se sentait pas bien, et il avait demandé de l'aide.

Il avait supplié l'enseignant d'appeler sa maman pour lui demander de l'emmener à la maison plus tôt. Au lieu de dire à sa mère à quel point Kaiden souffrait, l’école lui a dit qu’il allait bien.

Lorsque Holly est allée chercher son fils à l’école, elle a tout de suite compris qu'il y avait quelque chose de grave. Elle l'a immédiatement emmené aux urgences pour le faire examiner, et il s'est avéré qu'elle avait vu juste.

Les médecins ont déclaré que Kaiden souffrait d'une commotion cérébrale de 2ème degré et d'une hémorragie cérébrale de 1er degré. Avec de telles blessures, le garçon n'aurait jamais dû être renvoyé en classe.

L'école contre-attaque

On pourrait peut-être pardonner à l'école de ne pas avoir permis à Kaiden de rentrer plus tôt à la maison. Il est cependant difficile d'excuser ce qu'ils ont fait ensuite.

Après le diagnostic et le traitement de son fils, Holly a tenu à rencontrer le superviseur du district scolaire d'Appleton.

La responsable a commencé l'entretien en lui disant que le harcèlement est un phénomène qui se produit dans toutes les écoles, et qu'il n'existe aucun moyen de le prévenir.

Pour ne rien arranger à la situation, le superviseur, Judy Baseman, a publié une déclaration dans laquelle elle affirmait que madame Holly Lazzaro mentait. Madame Baseman a déclaré que les informations publiées par la maman de l'enfant sur les médias sociaux étaient fausses et infondées. Selon madame Baseman, l’école avait bien réagi à la situation.

Espérons au moins que cette affaire aidera à sensibiliser de nombreuses personnes sur le thème du harcèlement et des brimades à l'école. Bien que la responsable du district scolaire ait tout d'abord déclaré qu'il était impossible de prévenir le harcèlement, le district a par la suite annoncé qu'ils s'efforçaient de mettre en place des mesures préventives dans les écoles.

Heureusement, ce qui s'est passé à donné de nombreuses leçons non seulement à ce district scolaire, mais aussi à toutes les autres écoles du pays.

Sensibilisez toutes les personnes dans votre entourage sur les dangereuses conséquences du harcèlement à l'école (ou ailleurs), et aidez ainsi à éviter que d'autres enfants en soient victimes.